En mai 2008, nous avons présenté Célimène et le Cardinal, une comédie de Jacques Rampal. Cette première production ne réunissait que deux comédiens sur scène dans un texte magnifique, mélant comédie et passages plus dramatiques, que Molière lui-même n'aurait sans doute pas renié.

    Vingt ans après le Misanthrope, Alceste, devenu cardinal, vient rendre visite à son ancienne amante qui est maintenant mère de famille. Mais qu’est donc venu faire l’égal de Mazarin chez cette mère de famille sans histoire (ou presque) ? La sauver ! Car il se dit hanté, depuis des mois, par un rêve terrifiant qu’il a pris pour un message du Ciel. Convaincu d’être l’ambassadeur de Dieu auprès des hommes, Alceste décide donc de confesser cette brebis égarée, trop heureuse pour être honnête. Cette confession tour à tour cocasse, émouvante et… érotique tournera vite à la joute oratoire (en vers) entre un janséniste ancré dans son temps et une libertine avant l’heure. Quant à savoir qui la remportera… 
 

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